Performance culinaire à ciel ouvert - Cuisine végétarienne 26-28 sept 2025

Chaque rayon de lune est un rayon de miel 

Sara Harakat - Rural Territory

© Sara Harakat

DATE(S) / HORAIRE(S) / LIEU(X)

Week-end Travèrs

Vendredi 26 septembre • 19h30 • SAINT-ALBAN-SUR-LIMAGNOLE (48) • AU PIED DU CASTRUM
Dimanche 28 septembre • 13h • LIVINHAC-LE-HAUT (12) • MONT THABOR

Public

Tout public

DURÉE

Le temps d'une dégustation ou d'un bon repas

À savoir

À Saint-Alban-sur-Limagnole, la performance se fera sous forme de dégustation comprise dans le Pass soirée avec Scènes croisées.
À Livinhac-le-Haut, la performance culinaire est un repas complet, payant et sur réservation obligatoire avant le 14 septembre 2025.

TARIFS

À Saint-Alban-sur-Limagnole - Pass soirée Scènes croisées - réserver sur scenescroisees.fr
À Livinhac-le-Haut - 20€ - repas complet

Avec Chaque rayon de lune est un rayon de miel, Sara Harakat – architecte et artiste franco-libanaise convie le public à goûter la douceur du passages des saisons et cette fin d’été où la lumière dorée se fait miel. Son banquet est une offrande : un moment pour célébrer ce qui réchauffe encore, accueillir la saison qui vient, et faire du repas partagé un territoire commun. Pour la journée à Livinhac-le-Haut, c’est un repas complet aux reflets de l’Orient qui sera proposé. Cette proposition de Sara Harakat s’inscrit dans un projet plus large porté par Rural Territory, studio nomade fondé par Sara Harakat et Teja (photographe et réalisateur), qui explore, à travers une pratique sensible, située et poétique, de nouvelles manières d’habiter, d’accueillir et de vivre ensemble. À la croisée de l’architecture éphémère, des installations comestibles, et du design social, le studio conçoit des expériences partagées qui réinventent et ravivent les paysages ruraux. Les territoires qu’il traverse ne sont pas des marges, mais de véritables foyers vivants de création, d’imagination et de résistance.

En Lozère, ils développent un travail sensible auprès de familles réfugiées et des personnes qui les accueillent, partageant récits, repas, chemins et silences. Les gestes culinaires deviennent un langage commun, tissant des liens, transmettant les histoires et créant des espaces d’hospitalité. Ensemble, ils composent une géographie affective où jardin, repas et sentier deviennent lieux partagés. Qu’il s’agisse de tisser une tapisserie avec une tribu nomade en Inde, de cultiver un jardin dans un camp de réfugiés au Liban ou de construire une cabane en bois dans une école en Lozère, leur travail transcende les frontières et les territoires. Pour Sara et Teja, le processus créatif est avant tout un projet humain et social : la finalité ne réside pas uniquement dans la réalisation matérielle, mais dans le cheminement, dans la capacité à instaurer un système d’échange, de réciprocité et de co-création entre habitants, habitantes et leur territoire.

 

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